BOITE A OUTILS

Nous partageons, ici, des astuces et conseils pour améliorer votre communication, mais aussi des articles sur les tendances du monde du digital.

Nous alimentons régulièrement cette rubrique n’hésitez pas à nous faire part des sujets que vous souhaitez voir aborder.

# 1 - Les clés d'un site internet efficace

Difficile de donner une définition précise d’un site internet efficace puisque cela dépend des objectifs que vous vous êtes fixés lors de la création. Nous allons parler ici des bases pour que votre site soit visible et référencé sur les différents moteurs de recherches et supports utilisés par vos clients et prospects.
Nous détaillerons certains de ces points dans de prochains articles.

Nos astuces et conseils

Structure

Structurez votre contenu, rédigez 1 page par thème, 1 titre, du texte et des photos légendées. Parmi les essentielles, il y a les pages : accueil, produits et services, présentation, contact…

Design

Soyez attentif au design, si la tentation d’avoir d’un site Waouh est grande, il doit avant tout être ergonomique c’est à dire être facile d’utilisation par le plus grand nombre de visiteurs. D’autre part, pensez à un design responsive, c’est dire qu’il s’adapte à chaque support (PC, tablette, mobile).

Réferencement

Avant de parler de référencement payant (SEA), consacrez du temps à votre référencement naturel (SEO), il s’agit de rédiger correctement l’ensemble des éléments constituants la base de recherche des moteurs (titre, descriptions, légendes) en définissant des mots clés.

Contenu

Rédigez votre contenu, faites des phrases construites en utilisant un champs lexical large. Vous vous adressez à vos clients. N’oubliez pas qu’ils ne connaissent pas votre métier vous devez leur expliquer simplement et clairement. Pensez à illustrer vos propos par des photos, des vidéos ou des tutoriels. Mettez les mots importants en gras et/ou en couleur. 

Les clés d'un site internet efficace_article - Agence Bouche @ Oreilles à Annecy

Outils

Pensez à utiliser des outils de statistiques de consultations, type Google Analytics, afin de relever chaque mois certains indicateurs comme le nombre de visiteurs ou le temps passé sur votre site. Vous mesurez ainsi l’efficacité de vos contenus et référencements

https

Aucune obligation, mais il est aujourd’hui, fortement conseillé d’avoir une adresse sécurisée (https). Il s’agit d’installer un certificat de sécurité (fourni, en théorie, par votre hébergeur) à la racine de votre site.

Réglementation

Soyez en accord avec la réglementation, pensez à créer votre page de Mentions Légales. Il existe des générateurs gratuits ou vous pouvez les faire rédiger par un avocat.

Mise à jour

L’idée est de faire vivre votre site. Mettez le à jour régulièrement avec vos/les actualités du moment. La fréquence dépend de votre type d’activité, au minimum 1 fois par trimestre.

©Agence Bouche @ Oreilles – Novembre 2019

# 2 - Comment gérer votre e-reputation ?

« Il faut 20 ans pour construire une réputation et cinq minutes pour la détruire »
Warren Buffet
Homme d'affaires

La e-reputation c’est votre bouche à oreille (n’y voyez aucun jeu de mots) sur internet !

Vous le constatez, chaque jour, vous-même, dès que vous effectuez un achat, un appel, une visite chez un professionnel, vous êtes sollicité pour donner votre avis et votre recommandation.

Les nouveaux outils de communication donnent la parole aux consommateurs sur leurs retours d’expérience chez un professionnel ou par rapport à un produit. Dans ce cas les avis et commentaires sont déposés sans avoir été sollicités, que les acheteurs soient satisfaits ou non.
Toutes ces notes et avis contribuent à votre e-reputation.

Vous ne pouvez pas maîtriser ce qu’il se dit de vous mais vous pouvez l’influencer et en limiter les effets négatifs, c’est ce que nous allons voir dans cet article.

Nos astuces et conseils

88% des internautes consultent les avis sur les plateformes consommateurs avant d’acheter (73% pour les boutiques physiques) – IFOP

Voilà pourquoi nous vous conseillons de solliciter l’avis de vos clients après chaque vente. Vous pouvez leur envoyer un mail les invitant à déposer leur avis sur vos réseaux sociaux, site internet ou plateforme d’avis (TrustPilot, Avis Vérifiés, Ekomi…).

Le dépôt d’avis concerne les produits achetés mais également le service et la qualité rendus par le professionnel.

e_reputation_ptte_rs_ss_accroche

68% des consommateurs font plus confiance aux avis lorsqu’ils sont positifs et négatifs. – VANDASTA

N’ayez pas peur des avis négatifs, il y a forcément des mécontents. 

En revanche répondez y toujours avec courtoisie. Si vous avez un doute sur la provenance de cet avis, n’hésitez pas dans votre réponse à proposer de vous contacter par mail ou par téléphone en expliquant que malgré vos recherches vous ne retrouvez pas trace de cette vente.

Enfin, si l’avis est abusif, la plupart des réseaux sociaux, plateformes etc, vous offrent la possibilité de le faire supprimer si vous le justifiez.

Prenons un exemple concret 

L’entreprise A a 10 avis, 8 positifs et 2 négatifs. Soit 20% d’avis négatifs
L’entreprise B a 2 avis, 1 positif et 1 négatif. Soit 50% d’avis négatifs.

Avec plus d’avis négatifs que son confrère l’entreprise B bénéficie d’une meilleure note que l’entreprise A

En conclusion , n’empêchez pas vos clients de parler de vous, au contraire, allez chercher leurs recommandations et leurs avis sur vos produits, services et prestations.

Apportez une réponse rapide et personnalisée à tous les avis déposés vous concernant. Valorisez les commentaires positifs et proposez un compromis aux déçus. 

©Agence Bouche @ Oreilles – Septembre 2020

# 3 - Les tendances de communication

Les Nouvelles Tendances de Communication : Podcasts, Influenceurs et Vidéos Courtes

« La difficulté n'est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d'échapper aux idées anciennes »
John Maynard Keynes
Economiste

Dans un monde en constante évolution, la communication est un domaine qui ne cesse de se réinventer pour s’adapter aux besoins changeants des consommateurs. Dans cet article, nous allons plonger dans les dernières tendances de communication qui façonnent la manière dont les entreprises interagissent avec leur public, en mettant en lumière l’essor des podcasts de marque, l’influence marketing et l’impact des vidéos courtes.

Les podcasts de marque : créer des liens emotionnels durables

Le podcast, un format audio de plus en plus populaire, a connu une croissance remarquable en France. Avec 5,8 millions de Français écoutant des podcasts natifs au moins une fois par semaine et près de 200 millions d’écoutes par mois dans le pays*, il est devenu un outil de communication de choix. Mais ce n’est pas seulement la popularité du podcast qui attire les entreprises, c’est également son taux de fidélisation élevé. Selon des statistiques**, 90 % des internautes reviennent après avoir écouté leur premier épisode.

Pourquoi le podcast est-il si puissant ? C’est parce qu’il permet aux marques de traiter une multitude de sujets tout en tissant des liens émotionnels forts avec leur public. Que ce soit à travers des interviews inspirantes, des narrations d’histoires de marque captivantes ou des conseils pratiques, le podcast offre une voie unique pour engager les auditeurs. De plus, le public du podcast est extrêmement varié, couvrant toutes les générations. 23 % des auditeurs ont entre 15 et 27 ans, 22 % ont entre 28 et 40 ans, et 27 % ont entre 41 et 55 ans.

Un autre avantage du podcast est sa flexibilité en termes de consommation. Les auditeurs peuvent écouter des épisodes pendant leurs trajets en voiture, dans les transports en commun, au travail ou même en cuisinant. Contrairement à la vidéo, le podcast n’exige pas une attention visuelle constante, ce qui le rend idéal pour un monde en mouvement constant. Cet outil de communication peut être utilisé par un grand nombre d’entreprise car comme précisé précédemment sa cible est très large. En effet le podcast est polyvalent, des startups aux grandes entreprises, des B2B aux B2C et même les agences de communication peuvent s’y mettre, il permet de raconter des histoires, de partager des conseils et de renforcer les relations avec le public.

Vidéos courtes : impact et rapidité

Les vidéos courtes sont aujourd’hui omniprésentes sur nos réseaux sociaux, principalement grâce à l’explosion de TikTok. Les consommateurs de contenu en ligne recherchent désormais du dynamisme et de la rapidité. Ils passent rapidement d’une vidéo à l’autre, s’attardant souvent sur des vidéos courtes, sous-titrées, rapides et dynamiques.

Ces vidéos courtes offrent un moyen de transmettre du contenu mémorable et percutant, créant un engagement plus élevé chez les spectateurs. De plus, elles peuvent générer du trafic vers un site web ou d’autres canaux de conversion. Avec l’introduction des « shorts » sur YouTube, des « réels » sur Instagram et Facebook, ainsi que l’explosion de TikTok, les marques ont désormais le choix du canal de diffusion en fonction de leur public cible.

Les vidéos courtes sur des plateformes comme TikTok, Instagram Reels et YouTube Shorts sont idéales pour les entreprises cherchant à atteindre un public jeune et actif sur les réseaux sociaux. Cela inclut entre autres les secteurs de la mode, de la beauté, de la restauration, de la création artistique, les startups, les influenceurs, mais aussi la promotion d’événements. Cependant, elles peuvent ne pas convenir aux secteurs nécessitant une communication plus détaillée, et elles ont des limites en termes de présence physique sur les lieux, pour la création de contenue, et en investissement temps.

Le marketing d'influence : engager avec authenticité

Les influenceurs, de plus en plus nombreux, ont émergé comme des acteurs clés dans le monde de la communication des marques. Leur pouvoir réside dans leur capacité à développer des communautés fidèles. Les « followers » accordent souvent leur confiance à leurs influenceurs favoris en raison de leur accessibilité et de leur partage de la vie privée. Les consommateurs se sentent plus proches d’eux et cela crée un lien de proximité précieux.

Cependant, le nombre d’abonnés d’un influenceur n’est pas toujours le meilleur indicateur de son influence. Il peut avoir un grand nombre d’abonnés mais un taux d’engagement faible. C’est pourquoi de nombreuses marques se tournent vers les micro-influenceurs, qui ont des communautés plus modestes mais un taux d’engagement élevé. Le marketing d’influence peut être efficace pour les entreprises B2C, en particulier dans les secteurs de la mode, de la beauté, de la technologie, du voyage et du bien-être. Cependant, il peut ne pas être adapté aux entreprises B2B et à celles opérant dans des secteurs très spécialisés, car il peut être difficile de trouver des influenceurs pertinents pour leur public. Pour que cette stratégie fonctionne, il est essentiel que la marque partage les mêmes valeurs que l’influenceur et s’assure que leur travail est honnête. Des cas d’influenceurs impliqués dans des polémiques en raison de fausses publicités ou d’autres pratiques douteuses rappellent l’importance de la vigilance.

En conclusion, les nouvelles tendances de communication redéfinissent la manière dont les entreprises se connectent avec leur public. Que ce soit par le biais de podcasts émotionnels, de collaborations avec des influenceurs authentiques ou de vidéos courtes percutantes, la communication évolue pour répondre aux attentes des consommateurs modernes.

Les sources :

*Selon Harris Media, l’agence et studio de podcasts de marques

**Selon l’organisme de formation Visiplus Academy

©Agence Bouche @ Oreilles – Septembre 2023

# 4 - Quelle place pour l'Intelligence Artificielle ?

« Le plus grand danger de l’intelligence artificielle est, de loin, que les gens concluent trop tôt qu’ils la comprennent. »
Eliezer Yudkowsky
Blogueur et écrivain américain

L’intelligence artificielle est de plus en plus présente dans le monde qui nous entoure. Comme chaque nouveauté, cela suscite de nombreuses interrogations mais aussi des craintes. Et pour cause, pas moins de 67% de la population voit l’IA comme une menace grandissante.

Cette peur vient principalement du fait que l’IA puisse un jour remplacer l’homme en étant dotée d’une conscience. L’idée que l’IA puisse agir de manière autonome est à la fois intrigante et effrayante. Il est tout de même essentiel de rappeler qu’à ce jour, l’intelligence artificielle n’est pas autonome et nécessite l’intervention de l’Homme pour fonctionner

Cette crainte est également présente dans le monde du travail, ou de nombreux employés redoutent d’être remplacés par des machines intelligentes. Ce qui peut s’entendre car aujourd’hui l’IA a le potentiel de suppléer un grand nombre de métiers et de pratiques sociales. En revanche, comme dit précédemment, ces machines ne sont pas autonomes, cela est donc possible uniquement lorsque l’Homme va lui indiquer des consignes et des règles précises. Prenons l’exemple de la médecine, l’IA présente des avancées prometteuses mais elle ne peut encore pas gérer, la complexité liée à la prise en charge d’un patient qui a besoin d’écoute, d’empathie et parfois d’un réel soutien émotionnel.

Pour les professionnels de la communication, l’arrivée des générateurs tels que ChatGPT ou Midjourney soulève des questions. Notre rôle dans la création de contenu et de visuels sera-t-il toujours nécessaire ? L’intelligence artificielle peut sembler magique et effectivement elle offre un soutien complémentaire en augmentant la créativité, en produisant des images personnalisées et en facilitant la réflexion. Actuellement, de grandes marques comme Jaquemus intègrent l’IA dans leurs campagnes, mettant en scène leurs créations, Undiz a récemment conçu toute une campagne uniquement à l’aide de l’IA.

Toutefois, ces générateurs présentent des limites.

Nous avons pu remarquer que les générateurs de texte tels que ChatGPT n’ont pas une grande capacité d’adaptation face au contexte du texte. Même en utilisant ces logiciels, il est nécessaire d’apporter une grande précision dans la demande et une réflexion préalable sur les sujets abordés, la cible visée et le ton à adopter. Si vous voulez exploiter les textes générés, nous vous conseillons de les retravailler pour les adapter à votre ton. En ce qui concerne la génération d’images, celles produites avec l’IA sont relativement facilement identifiables si aucune retouche n’a été apportée, le dernier exemple en date est la photo de Kate Middleton avec ses enfants.

Il est aussi important de noter que cette appréhension face à l’IA varie d’une culture à l’autre. Le Japon, par exemple, a depuis longtemps un fort intérêt pour la robotique et l’IA. Cette culture est vraiment ancrée dans le pays, notamment dans la culture populaire, à travers les mangas, les animés et des films qui explorent souvent des thèmes liés à l’IA et la coexistence entre humains et robots. Les Japonais ont plutôt tendance à considérer ces technologies avec optimisme et curiosité. Cela démontre les différentes perceptions de l’IA en fonction des facteurs culturels et sociaux.

À contrario, les Français restent nombreux à percevoir ces avancées technologiques avec méfiance et perplexité, alors que dans leur vie de tous les jours, ils naviguent sur Google, dialoguent avec Siri ou Alexa, suivent les suggestions personnalisées sur les plateformes sociales ou même conversent avec des agents tels que des chatbots intelligents. C’est un paradoxe, car cette perception de l’IA contraste avec leur utilisation.

Comme pour toutes les avancées technologiques, l’IA génère de l’enthousiasme et de la curiosité mais aussi des peurs et appréhensions, rappelons nous l’arrivée d’internet dans nos vies dans les années 90 !
Combien disaient que ça détruirait les liens sociaux, les commerces…
Force est de constater qu’il faut aujourd’hui encore s’adapter et maitriser l’usage mais internet facilite aujourd’hui les échanges et le commerce. Trop diront certains ?
L’usage fait grandir l’IA et permet de l’utiliser aujourd’hui afin d‘améliorer par exemple la qualité d’opérations chirurgicales très sensibles telles que les opérations ophtalmologiques.
Et si nous faisions confiance à cette nouvelle technologie plutôt que de la craindre ?

©Agence Bouche @ Oreilles – Avril 2024

# 5 - Création d’un site : Les différentes étapes.

Vous êtes sur le point de monter votre entreprise ou vous possédez déjà un site, mais il n’est plus fonctionnel ou à votre goût. C’est alors le moment de vous lancer dans la création (ou refonte) de votre site internet et de passer par plusieurs étapes et questionnements.

       La première étape est de comprendre pourquoi il est indispensable d’avoir un site fonctionnel et esthétique. En effet, votre site est votre vitrine digitale, il reflète ce que vous êtes, vos valeurs et doit être adapté à votre activité. La première impression que l’utilisateur aura en se rendant sur votre site contribue largement à la crédibilité que vous allez renvoyer. Surtout que de nos jours, un site mal conçu peut vite faire référence à une arnaque. Des études montrent* que 53% des utilisateurs partent si un site web met plus de trois secondes à se charger.

       Vous devez ensuite définir les objectifs de votre site : avoir de nouveaux clients, augmenter sa notoriété, vendre, informer…

En effet, votre site n’aura pas le même rendu selon vos objectifs et le parcours utilisateur sera forcément différent.

Une fois vos objectifs définis, il faut choisir à qui vous allez confier la réalisation de votre site.

Plusieurs options s’offrent à vous : le créer vous-même, le confier à une petite agence ou à un Freelance ou à une grosse structure. Il n’y a pas de bons ou de mauvais choix, il faut choisir en fonction de ses besoins, de ses envies et de son budget.

1. Créer son site soi-même

Créer son site soi-même est aujourd’hui faisable grâce à tous les moyens mis à votre disposition. Coté budget, effectivement, il sera moindre car vous n’aurez pas besoin de faire appel à un professionnel. Mais si on calcule en taux/ horaire, la création de votre site internet vous prendra sûrement beaucoup plus de temps que si vous le confiez à un professionnel. Et le temps c’est de l’argent ! Donc le temps que vous passerez sur votre site internet sera du temps en moins à consacrer à votre activité, où vous avez une valeur ajoutée que vous monétisez. Vous pourrez aussi être limité sur l’aspect technique de votre travail, même s’il existe de nombreuses formations en ligne, ce n’est pas votre métier, il faut donc faire attention aux pièges et avoir connaissance des réglementations.

2. Le confier à une petite agence ou à un freelance

 Si vous décidez de le confier à une petite agence ou à un freelance, vous aurez à faire à des professionnels polyvalents. En effet ils sont généralement à l’aise dans plusieurs disciplines, que ce soit le Community Management, la création de site internet, le SEO et SEA ou la charte graphique. Déléguer cette tâche à une structure peut aussi être bénéfique quant à la gestion du stress, la plupart des agences et freelance travailleront main dans la main avec vous, vous n’aurez pas à gérer les imprévus et vous serez accompagné. Vous pourrez leur faire confiance, l’avantage c’est aussi le lien de proximité que vous pourrez créer avec vos intervenants sans passer par plusieurs interlocuteurs. Côté budget cela varie évidemment en fonction de l’aspect technique et du contenu votre site, comptez entre 2 000 et 6 000€ pour un site vitrine, en fonction du nombre de pages.

3. Faire appel à une grosse structure

  Enfin, si votre site nécessite une certaine technicité, de développement ou de SEO par exemple, nous vous conseillons de faire appel à une grosse structure. Les équipes sont composées d’experts spécialisés dans différents domaines (design, développement, SEO, marketing digital, etc.). La taille et la réputation de l’agence peuvent aussi influencer votre choix, en effet vous achèterez en quelque sorte sa notoriété. Mais forcément cela aura un coût, bien plus élevé, ce qui ne sera pas forcément adapté si vous avez un budget plus limité. De plus, comme les gosses agences sont souvent constituées d’une équipe d’experts, vous ne vous adresserez pas à un interlocuteur unique. 

      Une fois votre site réalisé, le plus gros du travail est effectué, mais ce n’est pas fini !

Un site web ça s’entretient. En effet pour le garder à jour et fonctionnel il faut mettre en place un suivi qui permet la mise à jour et l’entretien technique. Certains problèmes figurent souvent dans la partie cachée de votre site. Pour qu’il soit bien référencé il faut aussi effectuer un travail de SEO ou de SEA, que ce soit pendant la création du site mais aussi tout au long de sa vie. Il doit évoluer à l’image de l’entreprise.

Vous avez maintenant les étapes clés de la création d’un site internet entre vos mains. Choisissez l’option la mieux adaptée à votre projet et celle qui vous correspond.

*Selon Orson.io

©Agence Bouche @ Oreilles – Mai 2024

# 6 - Parlons Storytelling

« Ce ne sont pas les histoires qui importent, mais le ton sur lequel elles sont racontées.. »
Christian Bobin
Poète et écrivain français

Connaissez-vous la notion de storytelling ?

Le principe du storytelling est de raconter une histoire pour toucher, transmettre des émotions et embarquer votre audience dans votre univers.

Actuellement, les marques ne souhaitent plus seulement mettre en avant leurs produits avec des images et un prix, mais préfèrent raconter, à travers l’image de leur marque, leurs valeurs. En effet, le spectateur recherche plutôt du divertissement, de l’émotion et veut être directement captivé par ce qu’il regarde ou lit.

Vous pouvez utiliser cette technique dans plusieurs contextes comme le lancement d’une marque ou d’un produit, une publicité, une newsletter… Le storytelling peut se présenter sous forme de texte ou de vidéo.

Il existe plusieurs méthodes pour que votre storytelling soit efficace. En effet, il est primordial de connaître les messages et les émotions que vous souhaitez faire passer.

La période de Noël permet souvent aux marques de communiquer en utilisant du storytelling. En effet, en cette période, vous pouvez jouer sur l’émotion, le partage, la famille. Cette publicité de Bouygues est un bon exemple. https://www.youtube.com/watch?v=6PH88aAL7hU

Mais au contraire, le message peut aussi porter sur les difficultés ressenties lors des fêtes ; votre storytelling utilisera alors plutôt la tristesse. Voici un exemple de publicité avec un storytelling qui sensibilise sur l’isolement des personnes âgées durant les fêtes. https://www.youtube.com/watch?v=yfCsOshIehg

Selon les émotions que vous choisissez, cela donnera un ton à votre storytelling et reflétera vos valeurs.

Nous pouvons également constater que lorsqu'un influenceur présente une marque ou un produit, il utilise souvent le storytelling pour mettre en avant la marque.

Exemples de storytelling

Un exemple fort de storytelling est celui de la Française des Jeux (FDJ) : Depuis quelques années, la FDJ utilise le storytelling dans ses publicités en mettant principalement en avant des histoires de gagnants. Ces récits racontent les parcours de personnes ordinaires dont la vie a été bouleversée en gagnant au loto. La FDJ met aussi en scène une question que chacun s’est déjà posée : « Quel millionnaire seriez-vous ? » https://www.youtube.com/watch?v=_qwXqQ9tSZo&t=29s. Ces récits captivent les joueurs et leur permettent de se projeter en utilisant différentes émotions telles que la surprise, la joie, mais aussi parfois le stress.

Une autre marque qui utilise beaucoup le storytelling dans ses publicités est la chaîne de grande distribution Intermarché. En effet, vous avez sans doute déjà regardé l’une de leurs publicités et constaté seulement à la fin qu’il s’agissait d’Intermarché.https://www.youtube.com/watch?v=20JDxZyl_Qo La marque, pour parler d’un sujet comme le pouvoir d’achat, utilise l’humour décalé à travers des scènettes.

En résumé, le storytelling est une manière de promouvoir une marque en racontant des histoires et en faisant ressentir différentes émotions aux spectateurs. Cela va mettre en avant des valeurs plutôt qu’un produit ou un service.

©Agence Bouche @ Oreilles – Juin 2024

# 7 - On décode le langage de la communication

"Chaque passion parle un différent langage"
Nicolas Boileau
Poète et critique français

La team B@O vous propose de vous éclairer sur le langage particulier du monde du marketing et de la communication.

Il peut parfois être compliqué de déchiffrer certains acronymes et mots spécifiques à ce domaine.

SEO : Search Engine Optimization

Le référencement naturel est l’ensemble des techniques qui permettent d’améliorer la visibilité de votre site dans les résultats des moteurs de recherche.

KPI : Key Performance Indicator

Les KPI, ou indicateurs clés de performance, sont des indicateurs utilisés pour mesurer l’efficacité d’une action. Par exemple, si vous publiez un réel sur Instagram pour promouvoir la vente d’un produit en ligne, les indicateurs intéressants pour mesurer sa performance peuvent être : le taux d’interaction, c’est le pourcentage de personnes qui interagissent (likes, commentaires, partages…), le nombre de nouveaux abonnés à votre compte et le taux de conversion, c’est le nombre de personnes qui ont acheté depuis votre réel.

Il existe de nombreux KPI, mais pour qu’ils soient pertinents, choisissez ceux qui sont adaptés à l’objectif de votre publication.

Benchmark :

Le benchmark est une analyse des concurrents de votre domaine d’activité qui va permettre de savoir comment se positionner sur son marché et d’identifier les meilleures pratiques à mettre en place pour votre entreprise. Vous pouvez par exemple effectuer un benchmark des produits, en regardant les prix, les fonctionnalités et les packagings. Le benchmark va servir à s’améliorer, mais aussi à se différencier.

SEA : Search Engine Advertising

C’est un référencement payant, via un système d’enchère, pour que votre site apparaisse sur les espaces publicitaires, placés en haut des moteurs de recherche.

ROI / RSI : Return on Investment (retour sur investissement)

C’est un indicateur qui permet de mesurer la rentabilité de votre investissement. Il peut être utilisé, par exemple, lors d’une campagne marketing pour évaluer son efficacité. Comment le calculer ? ROI=(Bénéfice – Coût) / Coût). Attention, le bénéfice attendu n’est pas seulement financier ou un chiffre d’affaires, il peut être une notoriété ou une valorisation de marque par exemple.

Persona :

Un persona est une représentation fictive de votre client idéal. Il possède des caractéristiques sociales spécifiques avec des comportements d’achat précis, des motivations et des frustrations. Élaborer vos personas vous permettra de mieux comprendre les attentes et les préoccupations de vos futurs clients afin de créer des campagnes plus efficaces.

On espère que ce lexique vous aura éclairé, mais il reste encore beaucoup de termes à découvrir. À suivre…

©Agence Bouche @ Oreilles – Juin 2024

# 8 - Optimiser son référencement naturel

"Le contenu est roi, mais l'engagement est reine et l'équilibre entre les deux est l'empire."
Julia McCoy
spécialiste du contenu et du SEO

Dans cet article, nous parlerons du référencement naturel (SEO). Mais restez connecté ! Un prochain article arrive sur le référencement payant (SEA).

Tout d’abord, qu’est-ce que le référencement naturel ou SEO ?

Google souhaite fournir à ses utilisateurs des résultats à leurs recherches de plus en plus pertinents et utiles. Il fonctionne avec un algorithme pour choisir quels contenus il va leur recommander.

Le SEO (Search Engine Optimization) c’est l’ensemble des techniques que vous allez mettre en place, en répondant à cet algorithme, pour que votre site soit le mieux placé sur la page de résultats des moteurs de recherche, de façon organique.

En effet, plus votre site sera haut placé, plus il aura de visibilité et de trafic, une étude* montre que 90 % des utilisateurs cliquent d’abord sur les liens qui apparaissent sur la première page de Google. Le but est d’attirer le consommateur à vous et non d’aller le chercher.

Le SEO se travaille sur le long terme (résultats au bout de 6 à 9 mois), et il nécessite d’être constamment mis à jour pour être optimal. C’est comme une recette, le principal est qu’il y ait un équilibre et une cohérence entre chaque ingrédient.

Google souhaite fournir à ses utilisateurs des résultats à leurs recherches de plus en plus pertinents et utiles. Il fonctionne avec un algorithme pour choisir quels contenus il va leur recommander.

Comprendre le SEO

Le SEO peut se distinguer en plusieurs aspects :

  1. Le premier aspect concerne ce que vous allez faire directement sur votre site web. C’est comme organiser et ranger chaque pièce de votre maison pour qu’elle soit plus attrayante et plus facile à vendre. Cela comprend le contenu, les titres, les images, mais aussi la structure du site.
  2. Ensuite, il y a la gestion de la partie externe du site. Cette partie c’est comme créer un réseau pour vendre votre maison afin d’attirer des visiteurs. Cela comprend les liens, la réputation de l’entreprise, ses réseaux sociaux et aussi l’autorité (une note de confiance que Google donne aux sites web) du site internet.
  3. Enfin, il faut s’assurer que votre maison soit bien construite. Vérifiez alors que votre site soit fonctionnel : la vitesse de chargement de ses pages, qu’il s’adapte à tous les formats d’écrans et qu’il soit sécurisé.

Mais qu’est-ce qui influence le positionnement de mon site ?

1. LE CONTENU

Tout d’abord, pensez à votre CONTENU. En effet, le robot Google détecte les sites avec un contenu travaillé, pertinent et cohérent, qui suscite l’intérêt des utilisateurs. Google favorise les sites actifs ; il attend que vous « nourrissiez » votre site en l’actualisant et en proposant de nouveaux contenus. Google remarque de plus en plus les sites qui favorisent l’accessibilité (« Work in progress » en ce qui concerne notre site…) Essayez de proposer un site qui contient des légendes d’images, des couleurs appropriées, ou des tailles de polices ajustables. (Le site du gouvernement est un bon exemple de site accessible avec, entre autres, la possibilité de changer l’affichage pour un thème clair ou sombre.)

 

2. LA META DESCRIPTION

Pensez aussi à votre META DESCRIPTION. C’est une courte description qui se trouve sous l’URL de votre page, sur la page des résultats des moteurs de recherche. Elle doit être concise (1 ou 2 phrases), propre à une page spécifique et reprendre ses principaux points pour donner envie aux utilisateurs de cliquer.

3. BALISES ET MOTS-CLÉS

Pour que Google vous remarque, reconnaisse que votre page est pertinente et pour organiser votre contenu, vous devez insérer des BALISES avec des MOTS-CLÉS. Si votre page parle de chaussures de sport, par exemple, vous devez inclure des mots-clés pertinents comme « chaussures de sport », « baskets pour courir », ou « baskets confortables » dans vos balises. Grâce à ces balises, vous transmettrez des informations aux moteurs de recherche sur les sujets de vos pages. Mais attention, soyez toujours cohérent.

Pensez aussi à votre URL, qui est un peu comme l’adresse postale de votre site. Utilisez des mots-clés pour que les moteurs de recherche les repèrent plus facilement.

4. LES LIENS

L’algorithme de Google se base également beaucoup sur les LIENS à l’intérieur et à l’extérieur de votre site. Vous allez donc devoir effectuer un travail sur ceux-ci. Il existe plusieurs types de liens :

  • Liens internes : ce sont des liens à l’intérieur de votre site qui mènent à une autre page de celui-ci.
  • Liens externes : ce sont des liens qui mènent en dehors de votre site.
  • Backlinks : ce sont des liens pointant vers votre site à partir d’un autre site.

En optimisant ces différents types de liens, vous pouvez améliorer la fiabilité et la visibilité de votre site aux yeux des moteurs de recherche. Ils améliorent l’expérience utilisateur et permettent à Google de découvrir de nouvelles pages.

5. LES RESEAUX SOCIAUX

Le marketing sur les RÉSEAUX SOCIAUX joue également un rôle important dans votre SEO. En effet, si vous publiez un article sur votre site et que vous repartagez le lien sur vos réseaux sociaux, c’est du SEO. Si en plus, ce contenu est engageant, il générera du trafic vers votre site. Votre présence sur les réseaux sociaux renforcera ainsi votre crédibilité. C’est souvent à travers ces plateformes que vos prospects vous découvriront. De plus en plus de personnes les utilisent comme moteurs de recherche. Pensez aussi à mettre sur votre site un lien sortant vers vos réseaux sociaux.

6. LA PARTIE TECHNIQUE

Enfin, assurez-vous que votre site soit complètement fonctionnel en vérifiant que son « moteur » l’est aussi. La vitesse de chargement est un aspect crucial ; si elle est trop lente, il se peut que le moteur de recherche ne parcoure pas toutes les pages. Et forcément, une page trop lente ne donne pas envie au client d’y rester et détériore son expérience utilisateur. Selon Google, une personne décide de fermer la page si elle n’est pas complètement chargée au bout de seulement 3 secondes sur un ordinateur et environ 7 secondes sur mobile. Une bonne vitesse de chargement serait inférieure à 2 secondes.

Un autre élément technique important est l’indexation de vos pages. Sans cela, votre site ne pourra pas être affiché sur la page de résultats des moteurs de recherche. C’est un processus qui permet aux moteurs de recherche d’analyser les informations (les titres, les mots-clés, la méta-description, les balises et le contenu) de votre site web. Si son analyse lui convient, il va indexer la page. Mais nous vous conseillons, pour gagner du temps, de demander l’indexation de vos pages via la Google Search Console.

Il faut absolument vous assurer que votre site soit sécurisé. C’est un élément crucial dans votre référencement technique. Cela favorisera la confiance des utilisateurs. En effet, les sites non sécurisés peuvent être assimilés à des sites frauduleux ; Google ne les privilégiera donc pas pour ses utilisateurs.

Retenez que le SEO est primordial dans la création de votre site et tout au long de sa vie, mais cela ne suffit pas à générer des conversions. Un site peut être placé en haut de la page de résultats de recherche Google, mais l’objectif est ensuite que l’utilisateur reste sur votre site et aille au bout du tunnel de conversion. Attention tout de même à ne pas penser votre site uniquement en fonction du SEO. Il ne faut pas oublier qu’il sera avant tout lu par des humains qui ont besoin de ressentir une certaine émotion, contrairement à Google qui est un robot !

 

Le SEO fait entièrement partie de la vie de votre site internet et est essentiel pour accroître sa visibilité. En mettant en place toutes ces pratiques, vous améliorerez l’expérience utilisateur et la position de votre site sur la page de résultats des moteurs de recherche. Mais n’oubliez pas ! L’algorithme de Google évolue constamment, et les bonnes pratiques SEO aussi. Restez informé sur ce sujet pour ne pas manquer les nouveautés ! N’hésitez pas à nous contacter pour plus de conseils !

SI VOUS ENTENDEZ PARLER DE :

  • La SERP (Search Engine Result Page) : c’est la page de résultats d’un moteur de recherche
  • SEA (Search Engine Advertising) : le référencement payant est un système d’enchère qui permet d’être positionné dans les zones de sponsoring. (Généralement en haut et en bas de la SERP avec la mention « sponsorisé » ou « annonce »)
  • Backlink : des liens provenant d’autres sites web pointant vers le vôtre
  • Responsive : Un site responsive est un site qui s’adapte aux différents formats d’écrans

*Selon Wizishop

** Selon Semrush

©Agence Bouche @ Oreilles – Juillet 2024

# 9 - Le SEA, c'est quoi ?

"Ce n’est pas le meilleur contenu qui gagne. C’est celui qui est le mieux promu. »
Andy Crestodina

Comprendre le SEA : Publicité sur les Moteurs de Recherche

Le Search Engine Advertising (SEA), ou publicité sur les moteurs de recherche, est une stratégie de marketing en ligne qui permet aux entreprises de promouvoir leurs produits ou services en achetant des annonces qui apparaissent dans les résultats des moteurs de recherche. Contrairement au référencement naturel (SEO), où les sites web doivent optimiser leur contenu pour être bien classés, le SEA permet d’atteindre immédiatement une audience cible en payant pour des annonces visibles dès que les utilisateurs recherchent des mots-clés spécifiques.

Comment Fonctionne le SEA ?

Le SEA fonctionne principalement sur un modèle de paiement au clic (PPC), ce qui signifie que les annonceurs paient chaque fois qu’un utilisateur clique sur leur annonce.

Voici un aperçu des étapes clés du fonctionnement du SEA :

  1. Choix des Mots-Clés : Les entreprises sélectionnent des mots-clés pertinents que les utilisateurs sont susceptibles de taper lorsqu’ils recherchent des produits ou services similaires à ceux qu’elles offrent.
  2.  Création de l’Annonce : Les annonceurs créent des annonces attrayantes et informatives. Celles-ci apparaissent généralement en haut ou en bas des pages de résultats des moteurs de recherche.
  3. Enchères : Le placement des annonces est déterminé par un système d’enchères. Les entreprises indiquent le montant qu’elles sont prêtes à payer pour chaque clic sur leur annonce. Le montant de l’enchère et la qualité de l’annonce déterminent sa position sur la page de résultats.
  4.  Suivi et Analyse : Les performances des annonces sont constamment suivies et analysées, ce qui demande beaucoup de temps. Les entreprises ajustent leurs stratégies et leurs budgets en fonction des résultats pour maximiser leur retour sur investissement (ROI).

Focus sur Google Ads

Google Ads est la plateforme de publicité en ligne de Google et l’un des outils de SEA les plus populaires. Voici comment cela fonctionne :

  1. Création d’un Compte Google Ads : Les entreprises doivent d’abord créer un compte Google Ads, où elles pourront gérer toutes leurs campagnes publicitaires.
  2. Configuration de la Campagne : Lors de la création d’une campagne, les annonceurs définissent leurs objectifs (augmenter les ventes, attirer du trafic sur le site web, etc.), choisissent les mots-clés, définissent leur budget et rédigent les annonces.
  3. Système d’Enchères de Google : Google utilise un système d’enchères pour déterminer quelles annonces apparaissent et leur position sur la page de résultats. L’algorithme de Google prend en compte l’enchère maximale de l’annonceur et le score de qualité de l’annonce (qui évalue la pertinence et la qualité de l’annonce et de la page de destination).
  4. Analyse des Performances : Google Ads offre des outils de suivi détaillés permettant aux annonceurs de voir combien de personnes ont vu et cliqué sur leurs annonces, ainsi que les actions réalisées sur le site web après avoir cliqué. Cela permet aux entreprises d’ajuster leurs stratégies en temps réel pour améliorer leurs résultats.

Pourquoi utiliser le SEA ?

Le SEA présente plusieurs avantages pour les entreprises :

  1. Visibilité Immédiate : Contrairement au SEO, le SEA offre une visibilité immédiate dans les résultats de recherche.
  2. Ciblage Précis : Les entreprises peuvent cibler des utilisateurs spécifiques en fonction de leur localisation, de leurs intérêts et de leur comportement de recherche.
  3. Mesurabilité : Les performances des campagnes peuvent être facilement mesurées et optimisées grâce à des outils analytiques robustes.
  4. Flexibilité Budgétaire : Les annonceurs peuvent ajuster leurs budgets en temps réel et ne paient que lorsqu’un utilisateur clique sur leur annonce. Gardez à l’esprit que les enchères sont plus ou moins élevées en fonction de la saisonnalité de votre activité, il faut donc prévoir d’augmenter votre budget si vous souhaitez vous positionner. 

En somme, le SEA, et en particulier Google Ads, est un outil puissant pour atteindre rapidement une audience cible, augmenter la visibilité en ligne et stimuler les ventes. Pour les entreprises de toutes tailles, investir dans le SEA peut offrir un avantage significatif sur les moteurs de recherches, Toutefois, pour gérer ses campagnes efficacement cela nécessite une certaine expertise dans le SEA, n’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels afin de maximiser votre retour sur investissement !

©Agence Bouche @ Oreilles – Septembre 2024

# 10 - A quoi servent les hashtags # ?

Tout d'abord, qu'est-ce qu'un hashtag ?

Sur les réseaux sociaux, les hashtags agissent comme des mots-clés. Ils fonctionnent un peu comme une bibliothèque d’informations, où toutes les publications utilisant le même hashtag (#) sont regroupées. Ajouter des hashtags à votre publication permet d’augmenter sa visibilité. En effet, même les personnes qui ne sont pas abonnées à votre compte peuvent accéder à votre contenu via les hashtags que vous avez choisis.

Généralement, les hashtags sont cliquables. En cliquant dessus, vous pouvez retrouver toutes les publications contenant ce hashtag.

Comment se constitue un hashtag ?

Il se compose du symbole # suivi d’un ou de plusieurs mots. Il ne doit pas y avoir d’espaces ni de caractères spéciaux entre le symbole et le mot.

Les hashtags en fonction des différents réseaux sociaux :

X (anciennement Twitter) :
Les hashtags sont nés sur Twitter et font partie intégrante de ce réseau social. Ils offrent plusieurs avantages, notamment pour catégoriser les tweets et améliorer leur visibilité. Sur X, des études ont montré que l’utilisation des hashtags peut augmenter la notoriété de la marque de 8 %.

Mais comment les utiliser efficacement ?

Voici quelques règles à suivre :
• N’abusez pas des hashtags : selon X, un ou deux hashtags par tweet sont recommandés. Cependant, il est conseillé de tester différentes options sur plusieurs jours pour adapter votre stratégie à votre cible et à vos objectifs.
• Assurez-vous que votre hashtag puisse être réutilisé par d’autres utilisateurs.
• Évitez les hashtags trop complexes, difficiles à retenir ou à écrire, afin de limiter les fautes de frappe.

Les hashtags sur X permettent également de suivre les tendances et les actualités, notamment via les « Top Tweets ». Ces tendances sont personnalisées par l’algorithme en fonction de vos abonnements, de vos centres d’intérêt et de votre localisation. L’algorithme vous proposera les sujets populaires susceptibles de vous intéresser à un moment donné. Lorsque vous cliquez sur un hashtag en tendance, vous serez redirigé vers une page regroupant tous les tweets populaires utilisant ce hashtag.

(Source: X business: https://help.x.com/fr/using-x/x-trending-faqs   

Agorapulse : https://www.agorapulse.com/fr/blog/twitter-combien-hashtags-utiliser-augmenter-impressions/)

Sur Instagram :

Sur Instagram, les hashtags sont souvent présents dans la légende, et parfois dans les commentaires des publications. Ils sont utiles pour effectuer des recherches rapides. Par exemple, si vous cherchez une recette de quiche au saumon, en tapant #quichesaumon dans la barre de recherche, vous avez de grandes chances de trouver ce que vous cherchez.

Pour qu’ils soient efficaces, il est essentiel de bien les choisir. Il existe une infinité de hashtags, il est donc crucial de cibler ceux qui correspondent à votre audience et à votre domaine d’activité.

Les hashtags populaires génèrent du trafic, mais sont très concurrentiels, ce qui peut rendre votre publication moins visible. Pour connaître la popularité d’un hashtag sur Instagram, il vous suffit de le rechercher : vous verrez combien de fois il a été utilisé. Vous pourrez également vous inspirer des mots-clés employés par vos concurrents. Nous vous conseillons d’utiliser environ 20 % de hashtags populaires et 80 % de hashtags de niche.

Trouver un équilibre entre les hashtags populaires et les hashtags de niche est important. Par exemple, si on reprend l’exemple de la recette de la quiche au saumon, le hashtag #recette est utilisé sur 3 362 159 publications, et le hashtag #recipe, son équivalent en anglais, sur 19 314 534 publications, ce sont alors des hashtags très populaires. Les hashtags internationaux sont souvent plus utilisés car ils touchent un public mondial.

En revanche, le hashtag #quiche compte 1 801 021 publications, ce qui le rend moins populaire. Quant au hashtag #quichesaumon, il n’apparaît que dans 1 555 publications. Comme nous pouvons le constater, plus le hashtag est spécifique, plus le ciblage sera précis ; par exemple, #quichesaumonepinards ne compte seulement 60 publications.

Sur Instagram, vous pouvez inclure jusqu’à 30 hashtags dans une publication. Cependant, chez Bouche à Oreilles, nous recommandons d’en utiliser entre 5 et 10 pour éviter de surcharger votre publication, ce qui risquerait de la rendre moins efficace. En outre, utiliser trop de hashtags pourrait avoir l’effet inverse : Instagram pourrait considérer votre publication comme du spam et la rendre invisible.

Pendant un temps, la question de l’emplacement des hashtags (dans la légende ou les commentaires) a fait débat. Cependant, Instagram a confirmé qu’ils sont plus efficaces lorsqu’ils sont placés dans la légende.

Il existe également de nombreux outils pour générer des listes de hashtags pertinents. Par exemple, Hashtagify permet de connaître la popularité d’un hashtag, et All Hashtag vous aide à trouver des idées en générant des listes à partir de mots-clés.

Facebook :

Sur Facebook, les hashtags fonctionnent de manière assez similaire à ceux d’Instagram. Concernant leur utilisation, il est inutile d’en abuser, car cela pourrait rendre votre publication trop lourde à lire. Selon Meta, 2 à 3 hashtags sont idéaux.

Comme sur Instagram, il est conseillé d’utiliser un mélange de hashtags populaires et de niche. Cela vous permettra d’améliorer la visibilité de vos publications tout en atteignant efficacement votre cible.

LinkedIn :

Sur la plateforme B2B LinkedIn, les hashtags ne sont apparus qu’en 2018. Ils se composent de la même manière que sur les autres réseaux sociaux : le symbole dièse (#) suivi d’un mot ou de chiffres.

Grâce aux hashtags, vous pouvez, par exemple, trouver des personnes évoluant dans votre secteur d’activité. Cependant, comme sur les autres plateformes, veillez à ce que vos hashtags soient pertinents et en lien avec les tendances. Il est important de réfléchir à l’objectif de votre publication. Si vous partagez un post pour annoncer votre nouvel emploi, vous ne souhaitez peut-être pas atteindre une large audience, mais plutôt vous adresser à votre réseau existant. Dans ce cas, les hashtags ne sont pas nécessaires. En revanche, si vous êtes en recherche d’emploi et que vous publiez dans le but de toucher des recruteurs, il peut être pertinent d’utiliser des hashtags pour augmenter la visibilité de votre publication et élargir votre audience.

Cependant, selon un expert LinkedIn, les hashtags sur cette plateforme deviennent de moins en moins pertinents avec le temps.

Tiktok :

TikTok, le réseau social en pleine expansion avec 14,9 millions d’utilisateurs en France en 2024, a également ses propres pratiques pour une stratégie de hashtags réussie. Sur TikTok, les hashtags permettent de répertorier les publications et jouent un rôle clé dans la découverte de nouveaux contenus et le suivi des tendances. De nombreux hashtags deviennent rapidement viraux, ce qui permet aux entreprises de promouvoir leurs marques.

Pour maximiser votre impact, utilisez des hashtags populaires tout en veillant à ce qu’ils soient adaptés à votre audience, en choisissant des hashtags spécifiques à votre contenu. Sur TikTok, il est recommandé d’utiliser entre 4 et 5 hashtags pour que l’algorithme comprenne bien le thème de votre vidéo et propose votre contenu à la bonne cible.

Comment les utilisateurs trouvent-ils votre hashtag ?

Ils peuvent le rechercher via la barre de recherche ou le découvrir dans la vidéo d’un autre utilisateur, en cliquant dessus, puis tomber sur votre vidéo dans la page dédiée à ce hashtag. Les vidéos ayant le plus de vues apparaîtront en haut de cette page de résultats.

Les hashtags peuvent être un outil incontournable pour améliorer la visibilité et la portée de vos publications sur les réseaux sociaux. Que ce soit sur X, Instagram, Facebook, LinkedIn, ou TikTok, en utilisant une stratégie adaptée cela vous permettra non seulement de toucher une audience plus large, mais aussi de cibler plus précisément celle qui correspond à vos objectifs. Cependant, chaque plateforme a ses propres spécificités en termes de fonctionnement et de bonnes pratiques liées aux hashtags. Il est donc essentiel d’adapter votre stratégie en fonction du réseau social que vous utilisez et de vos objectifs, pensez à équilibrer entre hashtags tendances populaires et niches, tout en veillant à ne pas en abuser pour éviter que vos publications ne soient considérées comme du spam.

En maîtrisant ces bonnes pratiques, vous pourrez augmenter votre visibilité, renforcer votre engagement, et ainsi atteindre vos objectifs de communication sur les différentes plateformes.

©Agence Bouche @ Oreilles – Octobre 2024